Il direttore del Teatro de La Comédie Italienne, Attilio Maggiulli, si è schiantato con la sua macchina contro l'Eliseo per protestare contro il taglio dei fondi al suo teatro.
Ma la cosa scandalosa è la presa di posizione di Gad Lerner nel suo blog (il Blog del 'Bastardo), allarmato che altri possano fare altrettanto, magari in Italia.
Per quanto mi riguarda, pur priva di finanziamenti, non lo farò, non fosse altro che sono impegnata con il mio lavoro e non posso comprarmi una macchina nuova, non ho ancora i soldi sufficienti.
Ma non starò certo sull'albero a sentir starnazzare questi 'bastardi' americanizzati, con tanto di emolumento mensile fisso, che non profferiscono parola contro i finanziamenti agli armamenti e roba simile, che non vengono mai tagliati.
Brava Luisa Pace, che scrive un commento in cui dissente dal collega 'bastardo'.
Infine, riporto l'articolo di Le Monde, a dir poco disgustoso per come è scritto, distaccato e anonimo, pericolosamente asettico, sottilmente 'razzista', e in difesa della galla autorità.
DA LE MONDE
Le directeur d'un théâtre parisien a tenté de forcer les grilles de l'Elysée en voiture
Le directeur de la Comédie italienne, un théâtre situé dans le 14e arrondissement de Paris, a été interpellé dans la matinée du jeudi 26 décembre après avoir tenté de forcer vers 10 h 30 avec sa voiture la grille du Coq, l'entrée principale de l'Elysée, « sans y parvenir ». Un périmètre de sécurité a depuis été mis en place devant le palais présidentiel, a-t-on appris de sources policières.
Selon une source judiciaire, l'homme de 67 ans a été placé en garde à vue pour « dégradation d'un bien d'utilité publique », « mise en danger de la vie d'autrui » et « violences volontaires avec arme à l'encontre d'une personne dépositaire de l'autorité publique », l'arme étant son véhicule. Légèrement blessé lors de la collision, il a été conduit dans un hôpital parisien où il devrait subir un examen de comportement afin de vérifier la compatibilité entre son état mental et le régime de garde à vue.
Selon les premiers éléments, l'homme, de nationalité italienne, « n'est parvenu qu'à taperlégèrement les grilles à faible vitesse ». « Il a immédiatement été interpellé par les forces de l'ordre présentes », a-t-on précisé.
La préfecture de police estime qu'il entendait « attirer l'attention sur les difficultés financières du théâtre qu'il dirige ».
DÉJÀ INTERPELLÉ MERCREDI
Selon une autre source policière, cet homme avait été interpellé une première fois mercredi peu avant 17 heures aux abords de l'Elysée.
Non loin de l'hôtel Marigny, il avait alors sorti de sa voiture « un mannequin Arlequin auquel il avait mis le feu après l'avoir aspergé de white spirit », a dit cette source. « Il avait ensuite jeté des tracts sur la voie publique, dans lesquels il dénonçait la diminution des subventions pour son théâtre, a-t-elle poursuivi. Il avait été interpellé, entendu puis relâché quelque temps après, aucune charge n'ayant été retenue par le parquet. »
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